• Terre Mère investi dans la monnaie locale

    La Monnaie Locale complémentaire Citoyenne, le SouRiant, sera bientôt en circulation dans la Haute Vallée, les magnifiques billets de 1, 2, 5, 11 et 20 SR étant désormais imprimés.

    L’équipe de Terre Mère se forme pour accueillir sereinement les premiers SouRiants dans ses caisses.
    Terre Mère, partenaire privilégié de Terre d’Echanges qui gère le SouRiant, dont la charte rejoint nos propres valeurs,  sera aussi un Comptoir d’échange où il sera possible de venir échanger des Euros en SouRiants.

    Ce partenariat s’inscrit complètement dans la dynamique participative locale de notre coopérative d’intérêt collectif.

    Pour en savoir plus sur la monnaie locale de la Haute Vallée qui arrive, visitez le site du SouRiant


    Les monnaies locales fleurissent un peu partout en France.

    Découvrez les très nombreuses monnaies locales recensées en 2017 en cliquant sur la carte :

    Pour véhiculer, en plus de leur valeur monétaire, des valeurs qui ne sont pas prises en compte par l’argent : attention portée sur l’humain à l’origine du produit ou du service, simplicité volontaire, valorisation d’une économie à taille humaine, c’est à dire à l’échelle d’un bassin de vie… On parle d’ « éco-systèmes monétaires »

    Ces billets sont autant de tracts contre la folie spéculative, et leur utilisation autant de grains de sable dans les rouages de la « méga-machine ».
    La loi de 2014 qui reconnaît l’intérêt des monnaies locales, ainsi que le film Demain et son million d’entrées, ont joué leur rôle de démocratisation des monnaies locales.

    Une quarantaine de monnaies citoyennes circulent actuellement en France et, si l’on prend en compte les projets, on s’aperçoit que l’idée est présente sur l’ensemble du territoire.

  • Machine à moudre le café

    Terre Mère s’équipe d’une machine à moudre professionnelle accessible aux clients, permettant de réduire soi-même en poudre le café de son choix et de bénéficier ainsi de la qualité aromatique des grains fraichement moulus, et dans le volume de votre choix, sans perte ni excès, ni emballage superflu.

    Le café se décline dans une multitude d’arômes, de moutures et d’intensités. Mais pour en profiter pleinement, les connaisseurs optent toujours pour le café en grain.

    Ainsi, le café en grain, celui que nos grands-parents préparaient, fait un retour en force.
    Réalisé à partir de grains frais de qualité, il offre une saveur particulière et riche en arômes.

     

     

    Retrouvez la machine à côté des caisses du magasin

  • Fête autour du feu de la St Jean

    A terre Mère, on fête l’événement de la Saint Jean avec repas partagé, musiques et danses autour d’un feu, le lundi 24 juin 2019 à partir de 19h.

    Connaissez vous l’histoire du feu de la Saint Jean ?

    L’origine de cet événement est liée au culte du soleil. Les feux de solstices étaient à l’origine des fêtes païennes.

    Depuis l’Antiquité, on fêtait le soleil lors du solstice d’été (dans l’hémisphère nord, il a lieu le plus fréquemment le 21 juin), quand la nuit est la plus courte et la plus douce.

    Cette fête païenne et agraire marque un moment de plénitude de la nature, avant que la lumière ne commence à décroître. C’est donc une fête solaire perpétuant le souffle des vieux cultes consécrateurs du feu qui est la source première de la vie universelle.

    Les Celtes et les Germaniques, le 24 juin, célébraient la fête du renouveau, de la jeunesse ressuscitée du monde. Leurs druides faisaient cette nuit-là le recensement des enfants nés dans l’année et allumaient sur toutes les hauteurs des bûchers en l’honneur de Teutatès, père du feu.

    Il y avait tout un rite pour bénir les moissons et récolter les herbes guérisseuses qui, cueillies le matin, pieds nus, en état de grâce et avec un couteau d’or, donnaient pouvoir de chasser les démons et de guérir la fièvre, c’est la cueillette de la « Bonne aventure ». On sait que, parmi ces fleurs mystérieuses, se trouvait la verveine, la plante sacrée des races celtiques.

    Enfin, on prête aux cendres froides dites « charbon de Saint Jean » de vertus qui protègent de la foudre et des incendies les champs dans lesquels on les disperse.

    Au Moyen Orient, on honorait Tammuz, Dieu de l’abondance, des végétaux et du bétail.

    En Espagne le feu est le protagoniste, puisqu’il est considéré comme un élément purificatoire.

    En Poitou, la coutume est de prendre une roue de charrette dont on entoure le cercle et les jantes d’un fort bourrelet de paille. La roue, allumée au moyen d’un cierge bénit, est promenée dans la campagne que ses étincelles doivent fertiliser. Elle  symbolise le soleil à son entrée dans le solstice.

    Au Québec, il s’agit de la Fête nationale du Québec. La fête a remplacé la fête religieuse traditionnelle de la Saint-Jean qui soulignait jadis le début de l’été et donnait lieu à des feux de joie sur les berges du Saint-Laurent. Ces feux avaient pour objectif de célébrer l’arrivée de l’été mais aussi de communiquer aux villages environnants les dernières nouvelles de l’hiver. Combien de morts ? Combien de nouveau-nés ? Les signaux de fumée faisaient office d’alphabet et donnaient un premier aperçu de l’état de la vie du Québec rural de l’époque.

    De nos jours, cette fête a été christianisée en la fixant au 24 juin, fête de la naissance de Saint Jean Baptiste. Rare fête à célébrer une naissance avec Noël, elle est forcément  joyeuse et chaleureuse. Les feux que l’on allume la veille au soir de la Saint-Jean sont donc une occasion de se réunir, de chanter, de danser.

    Quand le feu de joie est plus ou moins consommé, les gens sautent par-dessus. Ainsi, et selon la tradition et la croyance populaires, on expulse les impuretés et on éloigne les maléfices. Et pour les amoureux, le fait de sauter par-dessus le feu garantissait que leur amour dure toute l’année !